1. Comme dans Free Zone (2005), tout commence par un prologue fulgurant: dans un train, un Franco–Israélien (Liron Levo, le héros de Kippour) rencontre une Hollando–Palestinienne (Hiam Abbass, de Free Zone et Lemon Tree). Ils sympathisent, puis, asticotés par un douanier italien qui voudrait les réduire ŕ une identité simple et univoque, échangent un baiser fougueux, voire plus.

2. Largumentaire quoppose lAPC de Djelfa sappuie sur lopportunité de cibler le plus grand nombre dassociations mettant ainsi tout le monde sur le męme pied dégalité et surtout, perdant de vue, que le club phare, qui représente la devanture locale, reste incontestablement lIRON ! Alors aussitôt imprégné de la situation dans laquelle se débat le club et la pi';tre position, quil occupe ŕ tort, en raison de son potentiel, le président de lAPW a immédiatement répondu dautorité, par loctroi dune enveloppe de 1 milliard de dinars en guise de premier apport, et ce, sans se formaliser ŕ propos de la délibération qui interviendra plus tard ! A son tour, le wali compte injecter incessamment une somme dégale valeur dans le compte de lIRON.

3. Le si';ge avait été récupéré par Jacques Martin quatre ans plus tard et l‘affront ainsi lavé. Toutefois, selon Olivier Meuwly, cet événement s‘inscrivait dans une suite d‘accidents de parcours révélateurs. «La non–élection de Raymond Junod démontrait bien que la fidélité des électeurs radicaux n‘était pas forcément acquise.» En 1'81 déjŕ les radicaux vaudois avaient supplié Jean–Pascal Delamuraz, alors syndic de Lausanne, de sauver le troisi';me si';ge radical au Conseil d‘Etat et de se présenter entre les deux tours ŕ la place de l‘avocat yverdonnois Robert Liron, qui avait obtenu un score médiocre.